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C’est un cirque!

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C’est un cirque!

Roteux, popcorn au caramel, barbe à papa, et le gros toutou!!! Un peu de musique, ‘Didididdddiiiiddddiiiiiiiddddiiiii’! Le cirque est en ville! Je m’excuse, mais… Le sommet de Copenhague est un cirque! Si Copenhague est le sommet de la dernière chance, nous sommes cuits! Si l’objectif est de sauver la Terre, sortez vos maillots parce qu’il va faire chaud! De ‘climategate’, au départ de la table des négociations des pays en voie de développement, au message frauduleux sur la supposée volte-face canadienne, aux problèmes de sécurité, etc. ce sommet s’avère être une mauvaise plaisanterie.‘Didididdddiiiiddddiiiiiiiddddiiiii’!

À la fin du sommet, il y aura, c’est probable, une entente générale, ou tout au moins un énoncé. Peu importe, l’entente, ou l’énoncé, aura peu de valeur. Les politiques publiques et les détails (qui sont ici très importants) resteront à régler. Un jour, il y aura peut-être de vraies discussions, de vraies négociations, ce jour ce n’est tout simplement pas aujourd’hui! Les écologistes ont fait un trop grand plat de Copenhague. En faisant de ce sommet un tout ou rien, ils ont nuits à leur propre cause. Le sommet de Copenhague est trop gros, trop d’acteurs avec des intérêts divergents, trop d’attentes irréalistes, trop de contradictions. Il y a présents les organisations internationales, les politiciens nationaux, de tout horizon incluant ceux des partis d’opposition, les politiciens de gouvernements régionaux, les écologistes, les journalistes, etc. Nous aurions dû voir le chaos venir. Comment être productif avec tous ces gens sur place? Si Copenhague, c’est le nouveau visage de la gouvernance mondiale démocratique, je n’en veux pas. ‘Democracy is messy’! Je sais, la démocratie est trouble. Sauf que là, c’est exagéré…

J’offre deux alternatives. S’il faut vraiment une collaboration mondiale, qu’elle se fasse au niveau du G20. Ces leaders ne se targuent-ils pas d’avoir sauvé l’économie mondiale? Le groupe est restreint et influents. Ce que le G20 décidera se fera. C’est, entre autre, les USA et la Chine, les deux plus gros pollueurs de la planète. Ne venez surtout pas me dire que ça ne serait pas démocratique. Les gouvernements du G20 représentent toutes les régions du monde, et une bonne partie de la population de la planète. Ou, je reviens sur une idée que j’ai lancée dans un blog passé, concentrons-nous sur des ententes régionales. C’est pratique et réaliste (Pour un point de vue opposé ici lire Jeffrey Simpson dans le Globe and Mail du mardi 15 décembre). Nous pourrions faire les choses autrement, de façon positive et constructive.

Nous verrons bien ce en quoi se transformera le sommet de Copenhague lorsque les grands chefs d’États, comme Barrack Obama, y seront. Il y aura peut-être une transformation miracle. Après tout, c’est le temps des fêtes, tout est possible! Ceci étant dit, je reste pour l’instant avec l’impression que Copenhague est un exercice futile!

Caveat lector : Les opinions exprimées dans ce blogue sont strictement personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de Global Brief ou de l’École des affaires publiques et internationales de Glendon.

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