Elle est où l’actualité internationale?
Par chez vous, il est facile de suivre l’actualité internationale? Au Canada, c’est parfois un peu complexe. Les quotidiens du matin, dites-vous? La Presse, Le Devoir, le Globe ou le Post ne couvrent que très partiellement l’actualité hors-Canada. Alors que c’est de la politique étrangère, la présence du Canada en Afghanistan passe pour une nouvelle internationale. Le journal du soir à la télévision? À une époque, Radio-Canada (CBC) suivait l’actualité internationale. Je suis jeune, pourtant, je m’en souviens. La belle époque! Lorsqu’on a le temps, il y a quelques quotidiens étrangers qui font encore l’affaire (Le Monde, le New York Times, etc.); certaines revues aussi (The Economist); certaines chaînes de radio et télévision (la BBC). Pour les intéressés, il y a aussi le web… une chance! La nouvelle génération, mes meilleurs étudiants, s’informent beaucoup en fouillant sur internet! Si vous lisez ce blog, vous faites peut-être partie de ceux qui ont le courage de fouiner en ligne pour trouver de l’information et de l’analyse de qualité. J’ai, cependant, de la difficulté à saisir si la pratique dans la population générale est répandue.
Pris dans son ensemble, il y a plus d’information disponible maintenant qu’il n’y en a jamais eu auparavant dans l’histoire de l’humanité. Il n’a jamais été facile de bien s’informer. L’abondance d’information ne facilite pas les choses, l’inverse est plutôt vrai. Le web n’est pas nécessairement la réponse. L’information doit tout de même être filtrée; elle doit aussi être analysée et comprise. Le web est-il plus source d’information ou de divertissement?
La mondialisation doit normalement sceller l’international et le local. Notre monde, cela est écrit suffisamment souvent que ça doit être vrai, est interdépendant. Parfois, je me demande si les gens sont vraiment intéressés par ce qui se passe ailleurs. Je ne dis pas que les gens sont abrutis ou égocentriques, je pense simplement que l’hypothèse de l’interdépendance est parfois exagérée et que les relations de cause à effet sont bien difficiles à déterminées.
En espérant que Global Brief puisse trouver sa place dans la cacophonie médiatique, que la revue et son site web éveillent l’intérêt des Canadiens pour l’actualité internationale, que Global Brief rende l’information accessible et compréhensible et que Global Brief puisse vraiment servir de plateforme de débats. Longue vie à Global Brief!
Ce blog se veut interactif. J’ai hâte de lire vos commentaires. Pour ceux qui voudraient communiquer avec moi directement, je vous invite à le faire (ianroberge@canada.com). Commentaires, suggestions de sujets à abordés, liens à des sites intéressants, ou tout autre information! Je suis curieux de savoir ce que vous pensez, ce qui vous intéresse ainsi que ce qui se passe dans votre coin du monde!