À plus…
Ceci est mon dernier blog pour Global Brief. Mes interventions demeureront sur le site web du magazine. Je continuerai dans les mois à venir, par d’autres contributions, à supporter ce grand projet.
Je me permets un dernier commentaire avant de vous quitter. J’espère sincèrement que la fusion entre la Bourse de Toronto et celle de Londres aura lieu. Je comprends très bien qu’il y aura de l’ingérence politique dans ce dossier, mais il serait bon que la raison l’emporte. Cette fusion est importante puisqu’elle sera profitable pour l’économie canadienne. Oubliez tout le ‘bla, bla, bla’ que vous entendrez par rapport à la souveraineté économique ; ces inquiétudes sont sans fondements. Le marché des valeurs mobilières au Canada représente environ 2% du marché mondial. Nous sommes petits. Cette fusion permettra au marché canadien de s’épanouir. La fusion est essentielle pour assurer à nos entreprises, peu importe leur champs d’activités, un meilleur accès à des capitaux domestiques et étrangers. Sans cette fusion la Bourse de Toronto restera un marché régional, voir local, avec des capacités de financement de l’économie canadienne limitées. Si nous voulons que Toronto soit un joueur dans le monde de la haute finance, la Bourse de Toronto doit faire partie du club des grands. C’est ce que permet cette fusion. Les gouvernements canadiens pourront continuer à superviser et à réglementer les marchés financiers au pays. Cette fusion n’a pas d’impact sur leur pouvoir d’action. Si les bureaux de réglementation (à espérer bientôt un organisme national) font bien leur travail, le marché des valeurs mobilières au Canada restera sécuritaire.
Le Canada est-il prêt à participer activement à l’économie globalisée d’aujourd’hui et de demain pour le plus grand bien de tous ? Ou, le Canada demeurera-t-il un pays paroissial, qui a peur de son ombre, et qui refuse la transformation ? Les questions sont, en effet, tendancieuses. Les réponses devraient êtres évidentes.
Bon Global Brief pour des années à venir !
Caveat lector : Les opinions exprimées dans ce blogue sont strictement personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de Global Brief ou de l’École des affaires publiques et internationales de Glendon.
Espérons que cette transaction serve aussi l’intérêt des investisseurs et non seulement celle des cadres de ces 2 bourses. N’oublions pas que la bourse de Londres sera décideur majoritaire après la fusion. Je ne connais pas tous les termes de la fusion donc je ne peu qu’espérer que ce sera étudié avec rigueur et avec l’intérêt de tous comme objectif. Je crois que nous devons y penser 2 fois avant de vendre nos compagnies car le risque est qu’après, les décisions ne seront plus nécessairement pour notre bien. L’accès à l’information devra être meilleure que jamais. À suivre aussi la fusion du NYSE et de la Deutsche Börse. Je sais qu’il y a du “pour” dans tous ça mais le contre me laisse perplexe.
Merci Ian