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Qu’est-ce qui a marqué 2009? Qu’est-ce qui s’en vient en 2010? Tiger Woods! Bon, vous êtes tannés de cette histoire?!! Passons, donc, à autre chose.

Je ne fais pas de liste de fin d’année. Je note, cependant, le retour d’une ancienne réalité, réapparue, que nous ne pouvons pas ignorer pour 2009-2010, les déficits!

Durant les années 1990s, les grands États occidentaux s’attaquèrent à leurs déficits. L’État était considéré lourd et inefficace. La récession du début de la décennie s’est terminée et les États ont recentré leurs actions. Experts et citoyens se questionnaient alors sur le rôle fondamental de l’État. Les pays de l’Europe devaient faire attention, se préparés à l’arrivée de l’Euro. Clinton et Chrétien remettent en ordre les finances de leurs pays respectifs. La lutte au déficit a été dure et à eu des conséquences importantes. N’empêche, les États ont finit, de façon générale, à reprendre le contrôle des finances publiques.

Les déficits reviennent en force en 2009. Les plans de relance économique sont extrêmement dispendieux; les gouvernements s’endettent et plusieurs s’approchent du précipice (un ou deux États y tombent même). Le déficit américain est tellement élevé que le chiffre ne veut plus rien dire. Bien entendu, les USA étaient déjà en situation déficitaire à cause de la guerre au terrorisme. En ce moment, il est difficile d’imaginer le jour où les USA retrouveront l’équilibre financier. Les pays européens, aussi, font face à un énorme défi. Le mot déficit était tabou au Canada il y a à peine plus d’un an. Maintenant, la chose a été acceptée; le déficit est jugé même comme étant nécessaire.

Je sais, je sais… Les gouvernements se devaient d’agir pour réduire l’ampleur et les effets de la crise financière et économique. Les gouvernements se vantent d’ailleurs d’avoir su faire face à la récession et d’avoir relancé l’économie. Vous m’excuserez, mais je crois que nos chers politiciens poussent un peu la note. Au risque d’être trop sceptique, il est facile pour un gouvernement de dépensé, il sera beaucoup plus difficile maintenant de contrôler les dépenses. Il est facile pour un gouvernement d’acheter les électeurs – oops de soutenir l’économie en supportant des projets dans des régions ou circonscriptions clefs. La crise a-t-elle servit d’excuse pour une augmentation déraisonnable des dépenses, au Canada, comme ailleurs? Je suppose qu’il faudrait évaluer de pays en pays, sauf que la question est tout à fait légitime.

La crise financière et économique a été créé par un surplus de crédit facile, la solution des États, encore plus de crédit facile. Pas surprenant, donc, que le Gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, affirmait récemment que les canadiens sont trop endettés. Je me demande bien pourquoi…

C’est simple, les déficits, surtout au niveau actuel, c’est coûteux. Réduire le déficit, l’équilibre budgétaire, ne peut-être qu’un objectif à long terme, à atteindre dans plusieurs années. Pour ce faire, j’ose espérer que les gouvernements prendront une approche sensée. Il faut couper, oui, mais pas sans regarder. Hausser les impôts, peut-être… Mais si c’est pour mieux assurer le gaspillage, surtout pas! Vous savez ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’on retombe à l’autre extrême, la droite dure et froide, celle de Margaret Thatcher, de Mike Harris en Ontario, etc. Ce type de gouvernement tombe sur tout le monde, sans discernement. Les conséquences de ces excès ne peuvent qu’êtres graves. En fait, il faudra être posé, parfois imaginatif, pour gérer le déficit, le réduire, l’éliminer, tout en respectant le citoyen. La voie du centre est toujours préférable, sauf que c’est la plus difficile à suivre.

Les déficits, parlons-en… de façon posée et intelligente. C’est mon souhait pour 2010.

Merci à mes amis lecteurs. Je vous reviens un peu plus tard. Passez un excellent temps des fêtes!!!

Caveat lector : Les opinions exprimées dans ce blogue sont strictement personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de Global Brief ou de l’École des affaires publiques et internationales de Glendon.

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