1989
Je suis jeune, bientôt 34 ans. Je n’ai pas vraiment connu la Guerre froide, seulement par l’entremise de cours, de livres et romans, et dans les salles de cinéma. Pourtant, c’est un sujet qui m’a toujours fasciné. Je voulais et je veux encore comprendre ces deux mondes. Je reste, par rapport à la Guerre froide, curieux.
Il y a de cela quelques années, j’enseignais la méthodologie à l’Université McMaster à Hamilton. Dans l’un des cours, j’expliquais la conceptualisation et l’opérationalisation. Je remarquais qu’il n’était pas facile de bien conceptualiser des idées complexes. ‘Souvenez-vous’, dis-je alors aux étudiants, ‘il s’agissait de la République démocratique allemande’. J’ai vite réalisé que la majorité des jeunes devant moi n’avaient aucune idée de ce à quoi je faisais référence.
Le 11 novembre, c’est le jour du souvenir. Nous nous rappelons l’armistice, les soldats morts au combat, les vétérans et le sacrifice des sociétés passées. C’est un jour important. Ce que nous n’enseignons pas, tout au moins au Canada, c’est ce que signifie, ce qu’est la liberté. Il y a la rhétorique de nos politiciens, de notre constitution; est-ce plus maintenant que de simples mots? Dans un monde d’opulence relative, indépendamment de la crise actuelle, comprenons-nous vraiment ce que représente la liberté, ce que c’est que de l’exercer, que d’en prendre la responsabilité? La liberté, il me semble, va bien au-delà des chartes des droits de la personne. C’est un sentiment de confiance partagé par les membres d’une collectivité. Je ne dis pas que comme société nous partons à la dérive; je dis que nous manquons trop souvent d’imagination; que trop facilement nous arrêtons de nous battre; que la liberté ne doit pas être prise pour acquis, que bien souvent nous en abusons; et, que nous devons continuellement la réinventer pour assurer un avenir meilleur.
À la chute du mur de Berlin, c’était l’euphorie, un monde à bâtir. Même à l’adolescence, loin du mur, je comprenais que quelque chose de fantastique se déroulait sous mes yeux. Un grand moment de l’Histoire, comme il y en a si peu dans une vie…
I was a child when my grandmother would complain about my grandfather’s old radio and his fixation with “Voice of America”. I still remember the rusty sound and the characteristic opening music. The fall of the Berlin Wall caused the domino effect whereby the entire Eastern bloc turned the page on history. Voice of America and the Italian media played an important role in the winning of the hearts and minds of the Albanian people although many other factors, both internal and external created the conditions for the new order to emerge regionally. If the cold war taught as anything is that propaganda and soft power, employed by the Western Block, can be a successful strategy, but those were the prudent days of realpolitik.
Being raised in an active political family I was accustomed to listening to political debates at the kitchen table (Jack Layton would love my usage of the kitchen table reference here). Working man and women all discussed politics at the kitchen table Jack! Even children.
I was only a child when I participated at the first anti-communist demonstration. The neighbours congratulated me on appearing on TV, my parents worried about security issues whereas my friends still tease my enthusiasm while yelling (for lack of a better term) “Freedom Democracy” the most popular slogan of the quasi-revolution; unfortunately the TV Cameras immortalised the moment. I find that in Canada only experts are interested in politics whereas the rest of us waste time in the malls to perpetuate consumerism who is the guarantor of democracy according to some. I don’t know, although I am still interested in politics and IR I have lost my enthusiasm; I am a product of my environment, although the mall still remains my least favourite place.
Qui a besoin d’un centre d’achat, lorsque nous avons des super- centres Walmart!!!
Ton expérience est intéressante. Je pense que l’une des différences se situe au niveau des enjeux. Lorsque tu étais jeune, l’enjeu était important, crucial, au risque d’abuser du terme, la ‘liberté’. Trop souvent maintenant, les enjeux paraissent secondaires – la victoire de la petite politique. La question devient alors, comment faire ressurgir les enjeux qui comptent, pour que les gens, de tout âge, veulent justement se lever?
Petite note, nous savons que beaucoup de gens travaillent dans l’ombre partout dans la société pour créer un monde meilleur; il ne faut tout de même pas être trop cynique et noir.
Indeed, the Fall of the Berlin Wall is one of the most significant events in recent history. To relate back to your previous post on U.S. primacy, scholars frequently espouse this particular moment in history as the nascense of a ‘new global order’, one in which universal civil liberties will be respected and embodied in a democratic system and free-market economic model.
Unfortunately, as Charles Krauthammer notes in his article “The Unipolar Moment,” this remarkable turning point in history was perhaps just that, a moment and arguably, one that has come and in many ways gone. Remarkably, the 1990s were characterized by a number of unexpected transformations, which occurred concurrently with globalization, including the proliferation of black markets, collapse of entire regional economic systems and the rise of global terrorism. Similarly, a striking number of vicious ‘new’ wars emerged in all parts of the world, manipulating transnationalism and confronting internationalism.
Therefore, although Nov. 11 should remain as a day for reflection and rememberence, it should also serve as a day to renew vigilance for upholding many of the principles that perceivably triumphed twenty years ago on Nov. 9, but are perhaps hanging in a very fragile balance today.