Future States
Dans mon blog du 6 avril, je faisais référence à un projet de recherche que je mène par rapport à l’étude des futurs en administration publique. Ce projet se poursuit. Dans le cours de mes recherches, je suis tombé sur cette série télévisée intitulée, ‘Future States’, produite et diffusée en ligne par la chaîne ‘Independent Television Service’ (ITVS). Ce sont des courts métrages qui jettent un regard critique vers l’avenir. Ces émissions se basent sur des réalités présentes, pour penser les défis à venir. Il s’agit, bien entendu, de science fiction. Sauf que, les films ne s’intéressent pas à un avenir lointain. Il ne s’agit pas de voir comment les choses se passeront lorsque nous habiterons sur mars. Nous sommes loin de ‘Star Trek’ ou de la ‘Guerre des étoiles’. Ce sont des réflexions intelligentes par rapport à des futurs plus ou moins rapprochés.
Les émissions sont tous assez courtes, environ quinze minutes chacune. Jetez, donc, un coup d’œil aux divers épisodes, à l’adresse suivante, http://futurestates.tv.
J’ai regardé plusieurs des courts métrages et ce que je trouve particulièrement fascinant, ce sont les questions éthiques et morales qui y sont posées. Environnement, reproduction, le rêve américain, immigration, le jeu vidéo, les robots, parmis d’autres, sont tous des thèmes et sujets abordés. Dans chaque programme, le cinéaste a privilégié l’aspect humain. Comment réagirons-nous, en tant qu’individu, en tant que collectivité, à ces changements souvent dramatiques dans nos vies? Il s’agit de voir comment nous affronterons ces défis; cette réalité mouvante qui se profile déjà à l’horizon.
Plusieurs des films nous mettent devant des choix, des alternatives, difficiles. Les réponses ne sont pas toujours claires. Les contraintes, elles, sont très bien illustrées. Pour ne donner que quelques exemples, il y a une agente de l’immigration, enceinte, qui trouve chez elle, dans sa salle de bain, un jeune immigrant illégal. Il y a la mère porteuse qui risque de ne plus pouvoir concevoir si elle porte de nouveau, sauf qu’elle a besoin d’argent pour revoir son frère. Il y a le fermier qui en dernier recours tente le commerce de graines illicites, des graines biologiques. Ces épisodes ne nous font pas nécessairement la leçon. Les interrogations, toutefois, sont bien réelles.
En pensant l’avenir, ces films nous forcent aussi à regarder notre monde d’aujourd’hui. Il est facile de le dire, parfois plus difficile de le comprendre, d’en saisir les implications. Sans fatalisme, les choix que nous faisons maintenant sont porteurs de conséquences. Les films tracent certaines des conséquences potentielles qui émanent de notre réalité présente. Y a-t-il lieu de changer le cap?
Les courts métrages ne font pas de géo-politique, de finance ou d’économie. Il s’agit de tenter de comprendre le monde de demain par l’entremise de l’expérience de l’Homme. Les épisodes portent un regard humain vers l’avenir.
Il n’est jamais trop tôt pour poser de bonnes questions. Il n’est jamais trop tôt pour tenir de vrais débats!
Caveat lector : Les opinions exprimées dans ce blogue sont strictement personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de Global Brief ou de l’École des affaires publiques et internationales de Glendon.
Thanks for posting…very interesting. I just watched the short film on “reproductive revolution” I wonder what mainstream feminists think about this? Did the sexual revolution empower all women to render free choices or just the privileged ones? Do women really have control over their bodies or the choice is not free given the fact that it is informed by socio-economic realities. Does the same logic apply to abortion? Liberal Feminism seems lacking in face of the divide between privileged and disadvantaged women. This cannot be explained in terms of gender but status.
What is the role of the state in maintaining a healthy balance between demand and supply in the reproductive revolution? Globalization and the immigration that follows creates vulnerable communities that can be easily exploited, especially when these communities might not have full political and legal rights and are economically disadvantaged. When the state promotes globalization and free trade, it should account for the consequences and implement adequate immigration policies.
In addition, the state in the context of globalization should grant non-citizens more rights, isn’t the ideology behind globalization some sort of right wing internationalism? (Communism being its left-wing counterpart). It follows that the individual in this international context should have inherent rights granted to him/her by their humanity. Maybe the international conventions, the right of security, mobility etc should be binding no? and some should perhaps consider stopping labelling immigrants as aliens. But if the state did the above it would lose its power and no entity works towards its weakness.
This came to mind while watching the film.