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Le SACEUR sur Facebook

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Le SACEUR sur Facebook

Une révolution stratégique… en matière de communication. L’amiral James Stavridis, Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) a récemment confié en comité restreint qu’il dispose depuis quelque temps… d’une page Facebook.

Ce que chacun peut vérifier en faisant la requête suivante “Facebook James Stavridis”. A ce jour le SACEUR aurait 4517 amis… qui peuvent voir notamment des photographies de ses déplacements professionnels ou privés et des photographies de sa famille. Ce qui peut sembler plus surprenant pour des raisons de sécurité. Ces 4517 privilégiés peuvent même voir des photographies du chien de la maison, un basset portant des lunettes de soleil…  avec naturel et élégance. Il serait intéressant de savoir qui administre vraiment la page et ce qu’on fait des informations éventuellement recueillies au sujet des “amis” mais cela n’a pas été dit.

Pourquoi Facebook ?

Et pourquoi pas ? Avec beaucoup de franchise, le SACEUR a expliqué pourquoi il a créé cette page sur un espace qui pourrait sembler inattendu pour un responsable militaire de son rang.

Il s’agit de communiquer sur les réseaux sociaux, afin de mieux faire passer la stratégie… militaire – cette fois – de l’Otan, notamment en Afghanistan. L’Otan utilise également twitter.

Afghanistan: que faire ?

Le nouveau Chef d’Etat-Major des Armées (France), l’amiral Edouard Guillaud était également présent à cette conférence à l’Ecole militaire, devant environ environ cent cinquante officiers supérieurs, une cinquantaine d’auditeurs de l’IHEDN et quelques invités. 

Les deux amiraux sont tombés d’accord au sujet des défis à relever en Afghanistan: la sécurité, la gouvernance et le développement. Ce serait la gouvernance qui poserait le plus de difficulté, à cause de l’insuffisance numérique des ressources humaines compétentes pour construire une administration.  On pourrait ajouter un quatrième défi: convaincre la population du bien fondé de cette intervention engagée voici 9 ans, évidemment en Afghanistan mais aussi dans les pays qui envoient des soldats combattre – et mourir – en Afghanistan. Ce qui explique l’usage de Facebook… En tout cas, le SACEUR ne semble pas douter une seconde de la participation française aux opérations en Afghanistan.

Et après l’Afghanistan ?

Le Chef d’Etat-Major des Armées a attiré l’attention sur les risques de militarisation croissante de l’espace. “C’est plus qu’un risque, c’est une probabilité”, a confié l’amiral E. Guillaud. Après avoir détruit en vol un satellite en 2007, la Chine ferait des expérimentations duales pour développer ses capacités en la matière.

L’amiral J. Stavridis a cependant envisagé des options moins conflictuelles, notamment des coopérations Otan-Chine sur des opérations d’intérêt général, comme la lutte contre la piraterie maritîme.

Parce que “tout finit en chanson”

A propos de la Chine, Yvonnick Denoël – auteur de “Sexus Economicus (éd. nouveau monde) – a confié lors de l’émission “Géopolitique” de Radio France Internationale samedi dernier… qu’il y aurait à Pékin pas moins de 1 000 prostituées en relations avec les services secrets chinois pour obtenir des renseignements et compromettre les hommes d’affaires étrangers qui se rendent dans la capitale chinoise. L’un se serait fait volé son téléphone portable avec une foultitude de renseignements et contacts. Quid à Shanghaï ? Comme le dit la chanson: “Nuits de Chine, nuits câlines”.

Les opinions exprimées dans ce blogue sont strictement personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de Global Brief ou de l’Ecole des affaires publiques et internationales de Glendon.

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